| | Liens sur les Echeverias en général | |
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Libellule Admin
Messages : 12527 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Liens sur les Echeverias en général Ven 6 Jan 2017 - 19:08 | |
| source http://www.jardiner-malin.fr/fiche/echeveria.htmlEcheveria : succulente au feuillage unique L’Echeveria est une plante succulente qui offre un étonnant feuillage persistant. L’entretien est assez facile même si quelques soins vous permettront de la rendre encore plus belle. En résumé, ce qu’il faut savoir : Nom : Echeveria Famille : Crassulacées Type : Plante succulente, vivace Hauteur : 20 cm Exposition : Lumineuse Sol : Léger, bien drainé Feuillage : Persistant Floraison : Été Plantation de l’Echeveria : Plantation et rempotage : Cette plante s’adapte aux climats doux et sera donc de préférence cultivée en intérieur si vous craignez le gel. Elle ne résiste en effet pas à la moindre gelée Vous pourrez rempoter votre Echeveria juste après l’achat si vous l’avez acheté en dehors de la période de floraison. Ensuite, un rempotage annuel au printemps avec du terreau mélangé à du sable permet de prolonger la durée de vie de votre Echeveria Les Echeverias ne peuvent rester dehors l’hiver que dans les régions méridionales En extérieur, préférez donc une situation bien ensoleillée Multiplication de l’Echeveria : L’Echeveria produit à l’aisselle des tiges des petits drageons qu’il est possible de replanter car ils s’enracinent facilement. On prélève alors une petite rosette On remplit un petit godet de substrat adéquat (terreau, sable et compost) On creuse un trou avec le doigts On pose délicatement la rosette On tasse la terre autour de la tige enterrée de la petite rosette Entretien d’un Echeveria : Si l’entretien de l’Echeveria est finalement assez facile, quelques gestes vous permettront d’avoir une très belle plante et pour longtemps : Supprimez les fleurs fanées au fur et à mesure. Ce geste n’est pas indispensable mais permet de stimuler l’apparition de nouvelles fleurs. Un rempotage au printemps dans un pot de diamètre légèrement plus grand permet de prolonger la durée de vie de votre Echeveria L’apport d’engrais pour plantes fleuries permet de prolonger la floraison et d’en améliorer la qualité. Arrosage de l’Echeveria en intérieur : Pendant la floraison, 1 à 2 arrosages par semaine, lorsque le sol est bien sec. En dehors des périodes de floraison 1 à 2 arrosages tous les 15 jours. En hiver, un arrosage léger 1 fois par mois suffit amplement. Dans tous les cas, il est important d‘attendre que le sol soit très sec avant d’arroser mais aussi de privilégier un bon arrosage plutôt qu’une multitude de petits arrosages. ATTENTION : Les feuilles des plantes grasses sont chargées en eau. Si elles s’affaissent, c’est qu’elles ont besoin d’être arrosées. A savoir sur les Echeverias: Originaire du Mexique, l’Echeveria, est une très belle plante grasse au feuillage particulièrement attrayant. De culture et d’entretien relativement facile, il ne pose quasiment aucune difficulté. S’il redoute principalement l’excès d’eau, il aime aussi avoir beaucoup de lumière, mais surtout pas de soleil direct brûlant si il est derrière une fenêtre. Vous l’installerez aussi bien en pot qu’en jardinière, qu’en bordure ou en rocaille. Conseil à propos de l’Echeveria : L’apport d’engrais organique favorise la floraison, il faut donc arrêter tout apport complémentaire pendant la période de repos végétatif, d’octobre à février.
Dernière édition par Libellule le Mar 16 Oct 2018 - 18:06, édité 3 fois |
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Messages : 12527 Date d'inscription : 27/01/2008
| Sujet: Re: Liens sur les Echeverias en général Ven 6 Jan 2017 - 19:14 | |
| source http://crassulaceae.net/echeveriamenu/37-echeveriagenre/119-le-genre-echeveriaLe genre Echeveria de Candolle Par Jean-Michel Moullec Parution dans le n°55 de Cactus Aventures International en juillet 2002 puis, après modification, dans Subtropica n°20 de novembre 2007 Les Echeveria sont de jolies plantes succulentes assez répandues en collection même si bien souvent, elles ne sont pas nommées en tant qu’espèce ou en tant qu’hybride. Ceci est sans doute dû à la grande diversité de ce genre et à son ancienneté dans l’histoire des succulentes. L’histoire des Echeveria C’est Augustin de Candolle qui, le 15 février 1827, crée le genre en le séparant des Cotyledon africains alors que le genre Echeveria est purement américain. Il leur accorde ce nom en l’honneur d’Atanasio Echeverria, dessinateur botaniste qui a travaillé sur la flore mexicaine à la fin du XVIIIème siècle et au début du XIXème siècle. Il faut donc prononcer le mot Echeveria ÉTCHÉVÉRIA puisque A. Echeverria est d’origine basque et non grecque ou romaine. Morphologie Les Echeveria sont des succulentes de la famille des Crassulaceae. Elles sont rangées dans la sous-famille des Echeverioideae avec les genres Thompsonella, Graptopetalum, Tacitus, Pachyphytum et Dudleya. Comme les Sedum, les Echeveria ont des fleurs composées de 5 pétales, de 5 sépales et de 10 étamines. Elles s’en distinguent en ayant les pétales unis en un tube érigé avec un bouton droit ce qui permet de les différencier sans difficulté des Dudleya. Les pétales ne sont pas tachés comme dans le genre Graptopetalum et ne possèdent pas de paires d’écailles à la base des étamines épipétalées comme dans le genre Pachyphytum. L’inflorescence est latérale. Il existe une grande variété dans les formes : rosettes acaules, sous-arbrisseau buissonnant, mais avec pour tous des feuilles persistantes succulentes qui se dessèchent en cas de manque d’eau. Ces feuilles desséchées se détachent facilement ce qui n’est pas le cas du genre Dudleya. Dans certaines espèces, les feuilles sont poilues. Les racines sont en général fibreuses. Habitat Le genre Echeveria est uniquement américain avec une dispersion qui va des Etats-Unis jusqu’au N.O. de l’Argentine. On le trouve dans les cordillères américaines avec peu ou pas d’espèces en dessous de 1000 m jusqu’au moins 4000 m. La très grande majorité est originaire du Mexique avec une grande concentration dans les états d’Hidalgo, d’Oaxaca, de Puebla mais on en trouve aussi dans la Cordillère des Andes, au Pérou, en Bolivie, en Colombie, en Equateur. Il préfère les rochers, les falaises, les pentes escarpées, les coulées de lave récentes parce que sa nature succulente lui permet de résister à des périodes de sécheresse et à la compétition avec les autres plantes. On le rencontre indifféremment sur des basaltes ou du calcaire, la nature du sous-sol important peu pourvu que ce soit rocheux. Du fait de son étagement en altitude, le genre ne peut être traité de manière uniforme : ainsi certaines espèces comme E. australis vivent en forêt tropicale humide, d’autres sont par contre de vraies alpines comme E. subalpina et atteignent la limite des neiges éternelles. D’autres encore sont xérophytes comme E. agavoides. Ceci est dû à la topographie mexicaine qui est extrêmement accidentée avec des gorges comme la Baranca del Cobre dans la Sierra Madre Occidentale ou avec des pics comme le Popocatepetl ou l’Ixtaccihuatl. Cette disposition forme de véritables microclimats ce qui permet une grande spéciation. La présence du vent fait que la température chute vite (1°C par 200 m d’altitude). Ceci provoque de la condensation et de la pluie. La plus grande partie des espèces est habituée à un régime de pluies estivales et à une sécheresse hivernale. On trouve fréquemment des Echeveria associés avec d’autres Crassulaceae comme les Sedum (Sedum oxypetalum avec E. secunda ‘glauca’ ou E. gibbiflora) ou les Thompsonella, les Graptopetalum, les Pachyphytum. Les conditions de culture Les Echeveria aiment un compost bien drainé avec du gravier. A l’empotage, je rajoute de l’engrais de type « osmocote » pour plantes succulentes. Sinon, il faut rempoter plus souvent ou donner de l’engrais au printemps. On arrose du printemps à l’automne et pratiquement pas en hiver s’ils sont en dormance. Malheureusement, certaines espèces ont une floraison hivernale (E. multicaulis par exemple) et il faut les arroser précautionneusement. Pour l’arrosage, il faut toujours tenir compte de la température ambiante car, si vous les arrosez de trop à un moment où il fait froid, elles risquent de pourrir. Par contre, si vous n’arrosez pas du tout certaines espèces, les feuilles inférieures vont se dessécher et la plante ne sera plus belle. Il s’agit de trouver le juste milieu. Au moment de la floraison, on peut les ramener en véranda où la température ne descend pas trop bas la nuit (10°C). La plupart supportent des températures plus basses (5°C) et parfois moins si la serre n’est pas trop humide (E. secunda ‘glauca’, E. subalpina, E. secunda ‘eliator’). Par contre, d’autres espèces comme E. australis demandent des températures qui ne descendent pas sous 6°C, le mieux étant 10°C. Le contenant, pot plastique ou en terre, dépend un peu de la taille des espèces que vous cultivez et de leur façon de se propager. Certaines sont très petites comme E. setosa var. deminuta et ne nécessitent qu’une petite coupe. D’autres forment des rosettes individuelles comme E. colorata et sont plutôt à mettre dans de grandes coupes. Quelques-unes sont de grandes plantes comme E. gibbiflora et demandent un pot profond et large. Enfin, certaines se répandent à une allure rapide comme E. prolifica, il faut les installer dans un large contenant sinon elles passent dans les pots voisins. La propagation Les Echeveria comme les autres plantes à fleur se propagent par semis. Mais attention aux hybridations par les insectes ! La plupart se bouturent par feuilles, par tiges ou même par rosettes. Par contre, les plus grandes qui ne forment qu’une tige et une grosse rosette ne se bouturent pas par feuille. Il faut décapiter la plante qui fait alors plusieurs rosettes. Les séries et les espèces Beaucoup d’espèces en collection peuvent être classées ou identifiées grâce à certains caractères comme le type d’inflorescence. Les Echeveria en ont à peu près deux : un épi ou racème c’est à dire des fleurs attachées une à une sur tous les cotés de la tige florale et un cincinnus (cyme scorpioïde) c’est à dire des fleurs attachées une à une à la suite des autres sur le même coté de la tige. Cette tige florale est incurvée en début de floraison pour devenir droite au fur et à mesure que les fleurs s’ouvrent. Il existe aussi des cas intermédiaires comme E. gibbiflora où l’inflorescence forme un racème sur lequel s’attachent plusieurs cincinni. Il est possible que ces plantes soient d’anciens hybrides naturels. Comme il existe beaucoup d’espèces (plus de 120) et une grande diversité au sein du genre, les botanistes l’ont divisé en 18 séries . Certaines regroupent peu de plantes, d’autres de nombreuses et méritent d’être décrites. Le genre Echeveria est vraiment un genre très vaste et tout le monde peut y trouver son bonheur. Il est aussi facile de s’en procurer car beaucoup de producteurs de succulentes en proposent des espèces ou des hybrides |
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| Sujet: Re: Liens sur les Echeverias en général Mar 16 Oct 2018 - 18:52 | |
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